LestĂ©lĂ©spectateurs de Capital Ă©nervĂ©s par ce couple qui achĂšte un camping-car Ă  90.000 euros mais rĂąle car il faut payer 2 euros de l'heure Locationvoiture Ă  Corfou. 72. GrĂšve des ferries en GrĂšce le 3 septembre 2018. 63. LevĂ©e progressive des mesures COVID en GrĂšce. 62. AĂ©roport de Parrapport Ă  la France, les enfants ont moins de vacances pendant l'annĂ©e, et plus pendant l'Ă©tĂ©. Les grandes vacances durent douze ou treize semaines, ce sont les 3e les plus longues d'Europe. Vay Tiền Nhanh. N° 94 ______ ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE EnregistrĂ© Ă  la PrĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale le 18 juillet 2012. RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES SUR LE PROJET DE LOI, adoptĂ© par le SĂ©nat, autorisant l’approbation du protocole additionnel Ă  l’accord relatif aux rapports intellectuels et artistiques du 19 dĂ©cembre 1938 entre le Gouvernement de la RĂ©publique française et le Gouvernement de la RĂ©publique hellĂ©nique, par M. Michel TERROT DĂ©putĂ© ___ ET ANNEXE TEXTE DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Voir les numĂ©ros SĂ©nat 466 2010-2011, 46, 47 et 35 2011-2012.AssemblĂ©e nationale 12. INTRODUCTION 5 I – L’INSTITUT FRANÇAIS DE THESSALONIQUE, UN ACTEUR INCONTOURNABLE DE NOTRE DISPOSITIF CULTUREL EN GRECE 7 A – SITUATION DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN GRÈCE 7 B – L’INSTITUT FRANÇAIS DE THESSALONIQUE 8 II – UN PROTOCOLE QUI PÉRENNISE ET RENFORCE L’ACTION DE L’INSTITUT FRANÇAIS DE THESSALONIQUE 11A – LE DISPOSITIF DU PROTOCOLE 11 B – UN SIGNAL POSITIF EN PÉRIODE DE CRISE 12 CONCLUSION 15 EXAMEN EN COMMISSION 17 _____ ANNEXE – TEXTE DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES 19 Mesdames, Messieurs, Le 6 juin 2008, Ă  l’occasion de la visite officielle du prĂ©sident de la RĂ©publique Ă  AthĂšnes, les gouvernements français et grec ont signĂ© un protocole additionnel Ă  un accord relatif aux rapports intellectuels et artistiques du 19 dĂ©cembre 1938. Par ce texte, les autoritĂ©s des deux pays ont entendu Ă©tendre Ă  l’Institut français de Thessalonique les bĂ©nĂ©fices du statut octroyĂ© Ă  l’Institut français d’AthĂšnes et ont, par consĂ©quent, rappelĂ© qu’au-delĂ  des aspects politiques et Ă©conomiques, l’amitiĂ© franco-hellĂ©nique repose Ă©galement sur de forts liens culturels qui mĂ©ritent d’ĂȘtre maintenus et approfondis. Le projet de loi autorisant l’approbation de ce protocole additionnel a Ă©tĂ© adoptĂ©, par le SĂ©nat, le 20 dĂ©cembre 2011. DĂ©posĂ© le mĂȘme jour sur le bureau de l’AssemblĂ©e nationale, il n’a toutefois pas Ă©tĂ© inscrit Ă  l’ordre du jour de cette derniĂšre avant la fin de la XIIIĂšme lĂ©gislature. Le Gouvernement l’a donc redĂ©posĂ© le 27 juin dernier et l’AssemblĂ©e en est aujourd’hui saisie. I – L’INSTITUT FRANÇAIS DE THESSALONIQUE, UN ACTEUR INCONTOURNABLE DE NOTRE DISPOSITIF CULTUREL EN GRECE MalgrĂ© un contexte difficile pour notre langue, l’Institut français de Thessalonique participe pleinement au rĂ©seau culturel français en GrĂšce. A – Situation de la francophonie et de l’enseignement du français en GrĂšce Les liens entre notre langue et la GrĂšce sont anciens. Ils s’ancrent dans une longue tradition de francophilie et d’échanges qui remonte au XIXĂšme siĂšcle et qui a Ă©tĂ© illustrĂ©e, en 2006, par l’entrĂ©e de ce pays, en tant que membre de plein droit, au sein de l’Organisation internationale de la francophonie. Jusqu’à une Ă©poque rĂ©cente, le français constituait, en GrĂšce, la langue des Ă©lites devant l’anglais, et il demeure, de nos jours, une langue volontiers associĂ©e Ă  un niveau social et surtout culturel Ă©levĂ©. Corollaire de cette image positive vĂ©hiculĂ©e par le français, la densitĂ© des Ă©changes culturels, universitaires et linguistiques relevait, de fait, de l’évidence. De 1975 aux annĂ©es 2000, chaque universitĂ© grecque accueillait des lecteurs français, formant ainsi des gĂ©nĂ©rations d’étudiants francophones et francophiles. La pĂ©riode actuelle est cependant moins favorable Ă  l’enseignement et Ă  la diffusion du français. Le bilinguisme – voire le biculturalisme – des Ă©lites s’est grandement estompĂ© et, par rapport aux gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes, les jeunes locuteurs maĂźtrisent moins bien notre langue et ne disposent pas d’une connaissance de la culture française aussi approfondie que leurs aĂźnĂ©s. Dans la diplomatie grecque, l’usage du français est Ă©galement en recul les prises de parole des autoritĂ©s grecques se font en grande majoritĂ© en anglais sauf, exceptionnellement, en prĂ©sence d’invitĂ©s français 1. Pour autant, en dĂ©pit de cette Ă©volution regrettable, la francophonie continue Ă  trouver, en GrĂšce, un terrain favorable. Actuellement, plus de Ă©lĂšves, du primaire Ă  l’universitĂ©, apprennent notre langue. Le français est, aujourd’hui, la deuxiĂšme langue la plus apprise en GrĂšce aprĂšs l’anglais, dont l’apprentissage est obligatoire. Et si notre langue est talonnĂ©e par l’allemand2, les effectifs de français au primaire ont augmentĂ© de 10,5 % au cours de l’annĂ©e scolaire 2010-2011. Il convient de signaler, enfin, que si les mĂ©dias en français n’ont pas, pendant longtemps, Ă©tĂ© diffusĂ©s gratuitement en GrĂšce, TV5 Monde vient d'obtenir de figurer sur un bouquet de TNT gratuit et accessible partout dans le pays. Aussi, en dĂ©pit d’un net recul ces derniĂšres annĂ©es, le français et la culture française ne sont-ils pas, en GrĂšce, en terre hostile. L’action des diffĂ©rentes structures chargĂ©es de les diffuser – dont l’Institut français de Thessalonique – n’y est sans doute pas Ă©trangĂšre. B – L’institut français de Thessalonique Les Ă©changes culturels entre la France et la GrĂšce reposent sur quatre structures – l’Ecole française d’AthĂšnes, fondĂ©e en 1846 et consacrĂ©e Ă  l’archĂ©ologie ; – l’Institut français d’AthĂšnes, qui dispose de plusieurs annexes en province et, encore appelĂ© Academia » par les Grecs, jouit d’une rĂ©putation trĂšs favorable dans le pays ; – le lycĂ©e franco-hellĂ©nique EugĂšne Delacroix » d’AthĂšnes ; – l’Institut français de Thessalonique. Si ce dernier apparaĂźt comme le relais de notre action culturelle et de coopĂ©ration en GrĂšce du nord, il n’est pas, pour autant, un Ă©tablissement public. En effet, l’Institut français de Thessalonique appartient Ă  la Mission laĂŻque française 3. Il est en fait l’ hĂ©ritier » du lycĂ©e français que cette derniĂšre fonda en 1906 dans cette ville et occupe d’ailleurs une place Ă©minente dans l’histoire de la Mission puisqu’il fut son premier Ă©tablissement. Au cours de la premiĂšre guerre mondiale, il abrita l’ArmĂ©e d’Orient et fut en partie dĂ©truit par les troupes allemandes en 1944. Il revit le jour deux ans plus tard non sous sa forme initiale mais sous celle d’un institut culturel qui, depuis les annĂ©es 60, hĂ©berge Ă©galement une Ă©cole primaire, l’école française de Thessalonique. Reconnu en tant qu’association française installĂ©e en GrĂšce, l’Institut français de Thessalonique reçoit le soutien du ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes. Il bĂ©nĂ©ficie ainsi de trois ETP 4 et d’une dotation de euros via notre ambassade Ă  AthĂšnes. Aux cĂŽtĂ©s de ce personnel expatriĂ©, l’Institut dispose de quinze ETP relevant du droit du travail grec, rĂ©munĂ©rĂ©s sur le budget de l’établissement. L’Institut français de Thessalonique assure sensiblement les mĂȘmes misions que celui d’AthĂšnes, lesquelles peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en quatre grands secteurs – tout d’abord, il joue un trĂšs grand rĂŽle dans la promotion et l’enseignement du français. Il propose diffĂ©rents cours de langue cours intensifs pour adultes, cours pour enfants et adolescents, cours Ă  la carte, cours Ă  objectif spĂ©cifique, cours pour entreprises, cours d’été  qui ont recueilli 610 inscriptions en 2011-2012 ; – l’Institut français de Thessalonique est Ă©galement un lieu d’information sur les Ă©tudes en France et mĂȘme des actions de soutien aux coopĂ©rations scientifiques et universitaires. Au dĂ©but du mois de juillet 2012, il a ainsi organisĂ© avec la fĂ©dĂ©ration des industries de GrĂšce du nord et le Consulat gĂ©nĂ©ral de France Ă  Thessalonique la 3Ăšme rencontre scientifique franco-hellĂ©nique » oĂč des chercheurs français et grecs eurent l’occasion de prĂ©senter les derniĂšres avancĂ©es en matiĂšre de mĂ©tagĂ©nomique ainsi que leurs implications pour l’alimentation, l’agriculture, la santĂ© mais aussi pour l’économie Ă  travers l’élaboration de produits innovants ; – en outre, l’Institut français de Thessalonique fait office de centre d’examen pour les Ă©preuves liĂ©es Ă  l’enseignement du français langue Ă©trangĂšres » tels que les DELF 5, DALF 6 ou diplĂŽmes pour Ă©tudiants Ă©trangers de l’UniversitĂ© Paris Sorbonne - Paris IV. C’est d’ailleurs l’unique centre de passation des examens en GrĂšce du nord ; – enfin, l’Institut français de Thessalonique – qui dispose d’une mĂ©diathĂšque riche de plus de ouvrages – est un pĂŽle culturel trĂšs actif qui propose de nombreuses expositions, des spectacles et un cinĂ© club » hebdomadaire. Par ailleurs l’Institut organise chaque mois un cafĂ© scientifique » en coopĂ©ration avec le British Council et le Centre Noesis 7. II – UN PROTOCOLE QUI PÉRENNISE ET RENFORCE L’ACTION DE L’INSTITUT FRANÇAIS DE THESSALONIQUE Le protocole additionnel soumis Ă  notre AssemblĂ©e, en pĂ©rennisant et en renforçant l’action de l’Institut français de Thessalonique, constitue un signal bienvenu en pĂ©riode de crise. A – Le dispositif du protocole La briĂšvetĂ© du protocole additionnel » du 6 juin 2008 est quelque peu dĂ©routante. Ce texte ne comporte que deux articles, le principal Ă©tant l’article 1er qui se contente d’indiquer que les dispositions de l’accord du 19 dĂ©cembre 1938 relatives Ă  l’Institut français d’AthĂšnes s’appliquent Ă  l’Institut français de Thessalonique ». Or, cet accord de 1938 n’est guĂšre plus prĂ©cis puisqu’il indique seulement que l’Institut français d’AthĂšnes est entretenu par le Gouvernement français. L’administration et les juridictions grecques ont donc Ă©tĂ© conduites Ă  en dĂ©finir elles-mĂȘmes la portĂ©e. Elles l’ont fait dans un sens favorable Ă  nos intĂ©rĂȘts en considĂ©rant que l’Institut français d’AthĂšnes participait pleinement Ă  la prĂ©sence de la France. Cela a conduit, concrĂštement, Ă  le faire bĂ©nĂ©ficier des mĂȘmes protections policiĂšres que celles accordĂ©es aux installations officielles françaises en GrĂšce. Cela a Ă©galement conduit Ă  simplifier les relations administratives avec les autoritĂ©s grecques mais aussi Ă  accroĂźtre la visibilitĂ© de l’Institut et de permettre une plus grande mobilisation des partenaires privĂ©s tant en GrĂšce qu’en France. Par l’effet combinĂ© des stipulations de l’article 1er du protocole additionnel du 6 juin 2008 et de l’accord du 19 dĂ©cembre 1938, les bĂ©nĂ©fices du statut octroyĂ© Ă  l’Institut français d’AthĂšnes sont donc Ă©tendus Ă  celui de Thessalonique. Cette extension » – qui, en application de l’article 2 du protocole est immĂ©diatement applicable Ă  partir de la date de signature de ce dernier – n’emporte pas modification du statut de l’Institut français de Thessalonique 8. Celui-ci demeure la pleine propriĂ©tĂ© de la Mission laĂŻque française. De mĂȘme le statut du personnel est inchangĂ© les agents de droit français affectĂ©s par le Quai d’Orsay conservent la mĂȘme position statutaire que celle antĂ©rieure Ă  la signature du protocole et les employĂ©s recrutĂ©s localement demeurent des contractuels de droit grec et ne bĂ©nĂ©ficient en aucun cas d’un rĂ©gime exorbitant9. En revanche, sur le plan fiscal, l’Institut français de Thessalonique qui, en application de la convention fiscale franco-grecque de 1963, est dĂ©jĂ  dispensĂ© de dĂ©claration de revenus, pourra bĂ©nĂ©ficier d’exemptions de taxes supplĂ©mentaires – essentiellement la TVA – pour les activitĂ©s se rattachant Ă  la coopĂ©ration culturelle et aux travaux d’infrastructures sur les locaux abritant ces activitĂ©s. Toutefois, Ă  la demande de votre Rapporteur, le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes a prĂ©cisĂ© que cet assouplissement fiscal est actuellement suspendu compte tenu des difficultĂ©s budgĂ©taires que connaĂźt la GrĂšce. Une fois que les mesures d’exemption prises pour faire face Ă  la crise auront Ă©tĂ© levĂ©es, la France disposera d’un fondement pour obtenir ces exemptions de TVA. Enfin, si le protocole additionnel apporte quelques avantages au bĂ©nĂ©fice de l’Institut français de Thessalonique et, par consĂ©quent, de l’action culturelle de notre pays en GrĂšce du nord, il induit Ă©galement l’obligation, pour l’Etat français, de maintenir cet Institut dans le cas, par exemple, oĂč la Mission laĂŻque française souhaiterait s’en dĂ©sengager. En effet, le texte qui nous est soumis assimile l’Institut français de Thessalonique Ă  celui d’AthĂšnes lequel, en vertu de l’accord du 19 dĂ©cembre 1938, est un Ă©tablissement entretenu par la France ». La portĂ©e de cette obligation doit cependant ĂȘtre relativisĂ©e. Elle n’interdit pas d’éventuelles dĂ©cisions de restructurations qui pourraient ĂȘtre prises ultĂ©rieurement puisque l’Institut français d’AthĂšnes a pu fermer, au dĂ©but des annĂ©es 2000, trente-huit de ses quarante-trois implantations annexes sans que le gouvernement grec y voie une violation de l’accord de 1938. B – Un signal positif en pĂ©riode de crise Le protocole additionnel dont il nous est demandĂ© d’autoriser l’approbation ne va pas rĂ©volutionner » l’histoire des relations bilatĂ©rales franco-grecques. S’il contribue Ă  confĂ©rer certains privilĂšges Ă  l’Institut français de Thessalonique, sa portĂ©e n’en demeure pas moins assez rĂ©duite et ses implications concrĂštes relativement limitĂ©es. Pour autant, votre Rapporteur estime que le texte qui nous est soumis constitue un signal positif au moment oĂč les Etats europĂ©ens sont confrontĂ©s Ă  d’éprouvantes turbulences Ă©conomiques et financiĂšres qui affectent grandement des pans entiers de leurs actions publiques. Ce texte, Ă  son niveau, rĂ©introduit une dimension culturelle dans des agendas politiques et parlementaires malheureusement trop souvent dominĂ©s par les questions financiĂšres et les coupes budgĂ©taires. La GrĂšce, de par les graves difficultĂ©s auxquelles elle est confrontĂ©e, a dĂ» se rĂ©soudre Ă  sacrifier une large part de sa politique culturelle. Le budget du ministĂšre grec de la culture et du tourisme connaĂźt ainsi des rĂ©ductions drastiques depuis 2010. Il a baissĂ© de 21,7 % depuis 2010 et de 11,5 % depuis 2011. Aujourd’hui, la crise a pour corollaire une trĂšs forte rĂ©duction des aides dont on a du mal Ă  imaginer l’ampleur. Le prestigieux festival d’AthĂšnes et d’Epidaure, par exemple, a vu son budget passer de 5 millions d’euros en 2009 Ă  euros en 2012 ! La crise a Ă©galement pour effet de rĂ©duire les crĂ©dits destinĂ©s aux monuments historiques, jusqu’alors prioritaires en GrĂšce puisqu’ils reprĂ©sentaient jusqu’à 90 % du budget de la culture. L’impact de ces coupes budgĂ©taires est considĂ©rable. La fermeture de sites archĂ©ologiques, le manque de surveillance et en consĂ©quence, leur pillage, en sont autant d’exemples, au mĂȘme titre que la rĂ©duction de leurs heures d’ouverture, ainsi que celles des musĂ©es. On ne peut dĂšs lors que se rĂ©jouir de dĂ©battre, aujourd’hui, d’un thĂšme qui nous Ă©loigne quelque peu de la crise Ă©conomique et financiĂšre et qui rappelle qu’avant d’ĂȘtre un pays qui souffre, la GrĂšce est aussi un pays avec lequel la France entretient des relations historiquement Ă©troites et amicales qu’il est nĂ©cessaire de maintenir. CONCLUSION Le protocole additionnel du 6 juin 2008 renforce et pĂ©rennise l’action de l’Institut français de Thessalonique, principal relais de notre action culturelle et de coopĂ©ration en GrĂšce du nord. A ce titre, ce texte contribue Ă  renforcer les liens culturels entre la France et la GrĂšce, historiquement trĂšs anciens et particuliĂšrement denses. DĂšs lors, alors mĂȘme que la GrĂšce l’a ratifiĂ© depuis le 4 mars 2009, il est dĂ©sormais indispensable que la France en fasse autant. C’est donc au bĂ©nĂ©fice de ces observations que votre Rapporteur vous invite Ă  adopter le projet de loi qui nous est soumis. EXAMEN EN COMMISSION La commission examine le prĂ©sent projet de loi au cours de sa rĂ©union du mercredi 18 juillet 2012 Ă  16 heures 15. AprĂšs l’exposĂ© du rapporteur, un dĂ©bat a lieu. M. Jean-Paul DuprĂ©. Vous avez citĂ© le chiffre de 610 inscriptions pour 2011-2012. Quelle est l’évolution dans le temps ? Lors d’un dĂ©placement Ă  AthĂšnes, il y a quelques annĂ©es, on m’a signalĂ© que des Ă©tudiants grecs dĂ©sireux de poursuivre leurs Ă©tudes en France connaissaient certaines difficultĂ©s. A-t-on pris des mesures pour y remĂ©dier ? M. Jean-Claude Guibal. La mission laĂŻque française a-t-elle d’autres instituts que celui de Thessalonique ? L’Agence pour l’enseignement français Ă  l’étranger est-elle associĂ©e Ă  ses Ă©tablissements ? M. Michel Terrot, rapporteur. Le nombre d’inscrits Ă  l’Institut français de Thessalonique Ă©tait de 1 500 en 1970, de 3 400 en 1980 et de 1 000 en 1990. Il a ensuite chutĂ© Ă  610 en 2011. Si le français dĂ©cline en GrĂšce, c’est que son apprentissage est seulement optionnel, contrairement Ă  celui de l’anglais, qui est obligatoire. Par rapport aux autres langues, le français se place Ă  la deuxiĂšme position, nettement derriĂšre l’anglais, mais devant l’allemand, qui compte plus de locuteurs au Nord qu’au Sud, oĂč le français est trĂšs largement dominant. La GrĂšce a rejoint l’Organisation internationale de la francophonie en 2006, et c’est dans ce pays que nous faisons passer le plus d’examens de connaissance du français, aprĂšs l’Allemagne. Par ailleurs, l’apprentissage du français a progressĂ© de 10 % l’annĂ©e derniĂšre. Ce protocole est utile, car il tend prĂ©cisĂ©ment Ă  renforcer la prĂ©sence culturelle française. La mission laĂŻque gĂšre et anime un rĂ©seau de 109 Ă©tablissements scolaires dans une quarantaine de pays, frĂ©quentĂ©s par 40 000 Ă©lĂšves. Historiquement implantĂ©e dans le monde mĂ©diterranĂ©en, elle s’est rĂ©cemment dĂ©veloppĂ©e aux Etats-Unis et dans les pays du Golfe. Elle joue un rĂŽle trĂšs important en GrĂšce, notamment pour les raisons historiques que j’ai rappelĂ©es. Son action s’inscrit en complĂ©mentaritĂ© de celle de l’Agence pour l’enseignement français Ă  l’étranger, avec laquelle elle signera prochainement une convention. Parmi les autres instituts implantĂ©s en GrĂšce, au nombre de quinze environ, beaucoup ont une activitĂ© essentiellement archĂ©ologique – l’Ecole française d’AthĂšnes, fondĂ©e en 1846, est d’ailleurs trĂšs rĂ©putĂ©e dans ce domaine. Le Goethe Institut est prĂ©sent Ă  AthĂšnes et Ă  Thessalonique, ainsi qu’à Patras et en CrĂšte ; le British Council Ă  AthĂšnes et Ă  Thessalonique Ă©galement ; l’Institut CervantĂšs Ă  AthĂšnes ; l’Institut italien Ă  AthĂšnes et Ă  Thessalonique. Il existe aussi un Institut russe et un Institut hollandais, mĂȘme si l’activitĂ© de ce dernier est relativement limitĂ©e, et une Union grĂ©co-amĂ©ricaine Ă  AthĂšnes. Suivant les conclusions du rapporteur, la commission adopte sans modification le projet de loi no 12. * La commission vous demande donc d’adopter, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 128 du RĂšglement, le prĂ©sent projet de loi dans le texte figurant en annexe du prĂ©sent rapport. ANNEXE TEXTE DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Article unique Non modifiĂ© Est autorisĂ©e l’approbation du protocole additionnel Ă  l’accord relatif aux rapports intellectuels et artistiques du 19 dĂ©cembre 1938 entre le Gouvernement de la RĂ©publique française et le Gouvernement de la RĂ©publique hellĂ©nique, signĂ© Ă  AthĂšnes le 6 juin 2008, et dont le texte est annexĂ© Ă  la prĂ©sente loi. NB Le texte de du protocole additionnel figure en annexe au projet de loi n° 12.© AssemblĂ©e nationale 1 Il est toutefois remarquable de constater que le site internet du ministĂšre grec des affaires Ă©trangĂšres accorde une place identique aux langues anglaise et française, lesquelles doivent d’ailleurs ĂȘtre toutes les deux parfaitement maĂźtrisĂ©es par les candidats Ă  une carriĂšre au sein de la diplomatie La Mission laĂŻque française est une association loi 1901 reconnue d’utilitĂ© publique depuis 1907 dont l’objectif est de diffuser Ă  travers le monde la langue et la culture françaises par un enseignement de qualitĂ©, respectueux de la libertĂ© de conscience et de la diversitĂ© culturelle ». A ce titre, elle participe, en partenariat avec les ministĂšres de l’éducation nationale et des affaires Ă©trangĂšres, Ă  la politique Ă©ducative et culturelle dĂ©veloppĂ©e par nos postes diplomatiques .8 Il convient de noter que le protocole additionnel du 6 juin 2008 ne concerne pas l’Ecole française de Thessalonique. Un Ă©change de lettre entre les ministres français et grec des affaires Ă©trangĂšres a renvoyĂ© l’examen de la question du statut de cette Ă©cole Ă  la commission mixte paritaire franco-hellĂ©nique instituĂ©e par l’accord de 1938, laquelle ne s’est plus rĂ©unie depuis La justice grecque a eu l’occasion de le confirmer Ă  l’occasion d’un contentieux salarial engagĂ© postĂ©rieurement Ă  la signature du protocole additionnel. PubliĂ© le 16 juin 2018 Ă  7h41, mis Ă  jour le 16 juin 2018 Ă  8h13Cette vidĂ©o n'est plus disponibleSource Sujet JT LCIECONOMIE - Il faudrait cinq gĂ©nĂ©rations en moyenne dans les pays de l'OCDE pour qu'un descendant de famille pauvre atteigne le revenu moyen de son pays, et mĂȘme six en France, estime l'Organisation dans une Ă©tude publiĂ©e dĂ©cennies sont nĂ©cessaires pour s'Ă©lever socialement. C'est ce qui ressort d'un rapport de l'OCDE, publiĂ© ce vendredi, selon lequel le descendant de famille pauvre a besoin de "180 annĂ©es" pour atteindre le revenu moyen du pays oĂč il vit. Un laps de temps considĂ©rable, constate l'Organisation, pour laquelle l'"ascenseur social" est en panne dans de nombreux autres pays industrialisĂ©s. En moyenne dans 24 pays de l'OCDE, cinq gĂ©nĂ©rations seraient nĂ©cessaires. Encore pire, il faudrait neuf gĂ©nĂ©rations au BrĂ©sil et en Afrique du Sud, et onze en Colombie. "Il n'y a plus de mobilitĂ© sociale dans les pays de l'OCDE les revenus, la profession, le niveau d'Ă©ducation se transmettent d'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre", a rĂ©sumĂ© Gabriela Ramos, conseillĂšre spĂ©ciale auprĂšs du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'OCDE, lors de la prĂ©sentation du rapport Ă  la aussiC'est en bas et en haut de l'Ă©chelle sociale qu'il y a le moins de mobilitĂ©Et la France dans tout ça ? A l'heure oĂč Emmanuel Macron s'apprĂȘte Ă  annoncer une stratĂ©gie de lutte contre la pauvretĂ© ambitionnant d'enrayer le "dĂ©terminisme social", le pays de Voltaire fait moins bien que la moyenne. Il faudrait six gĂ©nĂ©rations, soit "180 annĂ©es", pour qu'un descendant d'une famille en bas de l'Ă©chelle des revenus les 10% les plus bas se hisse au niveau moyen de son pays. Dans le dĂ©tail, le rapport relĂšve que c'est en bas et en haut de l'Ă©chelle sociale qu'il y a le moins de mobilitĂ©. En moyenne dans 16 pays de l'OCDE, 17% seulement des enfants d'origine modeste rĂ©ussissent Ă  se hisser en haut de l'Ă©chelle des revenus une fois adultes, tandis que 42% des enfants de familles aisĂ©s rĂ©ussissent Ă  y rester. En France, les chiffres sont trĂšs proches de cette moyenne mais aux Etats-Unis ou en Allemagne, l'Ă©cart est encore plus important. En revanche, il est moins prononcĂ© en Espagne, en GrĂšce et au Portugal, oĂč beaucoup de progrĂšs ont Ă©tĂ© faits dans l'accĂšs Ă  l'Ă©ducation, et au Danemark. L'inĂ©galitĂ© des chances ne concerne pas seulement les revenus du travail mais aussi la profession, l'Ă©ducation et l'Ă©tat de santĂ©. Autre enseignement les enfants de cadres sont deux fois plus susceptibles de devenir cadres eux-mĂȘmes que les enfants de travailleurs manuels. Au total, 27% de ces derniers y parviennent en France, chiffre proche de la moyenne de l'OCDE. 17% seulement des enfants de parents faiblement diplĂŽmĂ©s 12% en moyenne dans l'OCDE font des Ă©tudes supĂ©rieures, comparĂ© Ă  plus de 60% des enfants de parents ayant Ă©tudiĂ© dans le rĂ©daction de LCISur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Guerre en Ukraine La France lance une opĂ©ration humanitaire d'Ă©vacuation Ă  Marioupol — 20 Minutes La France, la Turquie et la GrĂšce vont mener une opĂ©ration humanitaire » d’évacuation dans les tout prochains jours » de la ville assiĂ©gĂ©e de Marioupol, dans le sud de l’Ukraine, a annoncĂ© vendredi le prĂ©sident français Emmanuel Macron. Nous allons en lien avec la Turquie et avec la GrĂšce lancer une opĂ©ration humanitaire pour Ă©vacuer toutes celles et ceux qui souhaitent quitter Marioupol », a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  l’issue d’un sommet europĂ©en Ă  Bruxelles. J’aurai d’ici 48 Ă  72 heures une nouvelle discussion avec le prĂ©sident russe Vladimir Poutine pour bien en arrĂȘter les dĂ©tails et sĂ©curiser les modalitĂ©s », a prĂ©cisĂ© Macron. J’espĂšre pouvoir engager le maximum de parties prenantes dans cette opĂ©ration », a poursuivi le prĂ©sident français, assurant se mettre en capacitĂ© » de conduire cette Ă©vacuation dans les tout prochains jours ». civils tuĂ©s, prĂšs de bloquĂ©sMacron a affirmĂ© que les Ă©quipes de l’ElysĂ©e » avaient Ă©changĂ© vendredi avec le maire de Marioupol, ville de plus de habitants qui n’a plus aujourd’hui que habitants » vivant dans des situations dramatiques ». Plus de civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  Marioupol, d’aprĂšs un dernier bilan communiquĂ© par la mairie. Selon le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, quelque personnes sont toujours bloquĂ©es dans ce port stratĂ©gique de la mer d’Azov qui est assiĂ©gĂ© par les troupes russes.

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