Séancede kinésiologie : massage des épaules, lâcher-prise Après le test, le praticien opte pour une approche adaptée aux besoins de la personne. Pour moi, ce sera un peu de programmation neurolinguistique (PNL) et un massage des épaules, associés à une respiration guidée. Durant une heure, j’ai pu prendre conscience des choses
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Uneséance de kinésiologie dure en moyenne 1h15. A votre arrivée, un temps d’échange aura lieu afin que je puisse comprendre votre demande et vous aider à définir votre objectif souhaité. Certaines questions pertinentes à mon sens seront posées afin de mieux comprendre votre environnement personnel (familial, professionnel,).
Fast Money. Vous sortez d’une séance d’ostéopathie ou de toute autre consultation de médecine naturelle ou bien vous venez de démarrer le traitement que votre homéopathe vous a prescrit et vous vous sentez bien. Mais voilà qu’apparaissent quelques jours plus tard, des signes pour le moins désagréables auxquels vous ne vous attendiez pas. Tout va pour le pire et vous regrettez peut-être d’avoir opté pour le praticien en question. Finalement, n’avez-vous pas eu tort d’aller le voir sur les recommandations d’Untel ? Vous commencez à le regretter et vous vous demandez que faire… Laissez-moi vous expliquer ce qui est en train de se passer dans votre corps, et vous saurez comment il convient de réagir. Un réflexe désagréable, mais heureusement momentané Ce qui vous arrive porte le nom d’effet-rebond. C’est une aggravation réactionnelle transitoire qui survient le lendemain ou le surlendemain d’un soin, alors que tout semblait aller pour le mieux. En général, ce type de réaction a lieu lors des premières séances et ne se reproduit que rarement après. Cette phase est d’autant plus surprenante que la personne, rentrée soulagée par le soin, se sentait alors beaucoup mieux, d’où sa déception ça n’a pas marché » ou ça n’a servi à rien » ou le doute le thérapeute n’aurait pas fait une bévue ? ». Eh bien c’est étrange, mais ce qui se passe est tout à fait normal, et même plutôt attendu. L’effet rebond vient du grec resbon, factice. C’est un terme usité dans plusieurs disciplines en médecine, en psychologie, comme en économie. Dans les soins, cette phase – aussi appelée phase épileptoïde » – dure en général 10 jours. Dix jours durant lesquels tout est possible. Ce qui fait que si la personne ressort de la séance avec un soulagement et cette impression d’être dérouillé, les jours suivants sont moins glorieux. Apparaît une phase d’exagération parfois assez spectaculaire fatigue, courbature, apparition de douleurs variées, impression d’avoir été passé sous un rouleau compresseur, etc. Normalement, au 11ème jour, miracle tous ces symptômes disparaissent, y compris celui qui constituait le motif de la prix à payer La douleur n’est pas là pour nuire. Elle a une fonction. Elle est un signal d’alarme qui oblige la personne à réagir, voire à chercher une aide extérieure. Elle peut être aigüe ou chronique, et plus ou moins expressive. A minima, elle subsiste en toile de fond comme une gène supportable au fil des ans. Mais derrière cette douleur se dessine un système qui arrive aux limites de son adaptation. Le corps s’épuise à lutter contre un déséquilibre permanent. Lorsqu’on lève l’obstacle – l’origine du déséquilibre – l’organisme peut enfin se lancer dans un processus de réparation. Celui-ci est consommateur d’énergie et provoque des oedèmes, dits de réparation », aux endroits qui nécessitent remaniement. Ces zones font partie de la chaine dysfonctionnelle reliant la cause du problème à son expression le symptôme. Malheureusement, aux endroits où l’espace manque au niveau de la sortie des nerfs de la colonne vertébrale, la base du crâne, sous la clavicule, au niveau du canal carpien, certaines articulations, etc. l’oedème fera compression, ce qui est douloureux, parfois plus qu’avant consultation. Des signes de bon augure Même si désagréable, cet effet rebond est donc de bon augure. Il révèle que l’organisme retrouve le pouvoir de corriger les problèmes à l’origine du symptôme. En général, cela montre que l’on a touché à une cause profonde et assure la disparition d’un amas de symptômes et de la non-réapparition de ceux-ci, sauf si la personne retombait sur la même cause. Ceci serait alors l’indice d’un traumatisme émotionnelle inconscient sur laquelle il conviendrait de se pencher. La personne peut donc naturellement présenter après une bonne séance des signes de fatigue, des courbatures, des douleurs migrantes un coup le genou fait mal, puis la hanche, les lombaires, puis tout ça disparaît alors qu’une autre douleur survient à la nuque, etc.. L’intensité est tout à fait variable et semble dépendre de la chronicité, des tissus concernés et de l’importance du traumatisme à l’origine de tous ces maux. Pourquoi cela n’apparait-il qu’après la séance ? En général, la séance apporte un gain. La personne se sent soulagée. Quelque chose vient de se libérer à l’intérieur et ça se ressent. En plus du retour de la mobilité, on a l’impression que ça circule à nouveau . Le reste de la journée – après le soin – se passe plutôt bien. Il arrive même qu’on exagère un peu. Certains qui avaient les épaules bloquées, en profitent maintenant pour nettoyer les rideaux ou tailler les haies, choses qu’ils avaient du mal à réaliser auparavant. Je le leur déconseille fortement et je demande de rester calme pour les deux jours qui suivent cette séance. Mais dès le lendemain, c’est parfois la surprise. Que s’est-il donc passé ? Pendant le sommeil, le corps est entré dans une phase neurologique parasympathique, c’est-à -dire qu’il s’est mis en mode de récupération. L’organisme est en branle-bas de combat. Les cellules s’activent pour corriger tout ce qui peut l’être et cela se fait par de petites inflammations. Si beaucoup de choses sont à réparer, il est évident qu’il y aura des signes de fatigue, voire des courbatures. Quant aux douleurs, elles ne sont que la suite logique de ces inflammations qui compriment et chauffent, et comme tout cela ne se fait pas dans un état aigu, tout se passe à bas bruit localement, on ne voit rien alors que l’organisme travaille d’arrache-pied en arrière plan. Rendez à César ce qui est à César ! En réalité, même si ces signes sont expressifs les dix premiers jours en moyenne, les réactions de l’organisme en arrière plan s’étalent véritablement sur un mois et demi. Cependant, elles ne sont plus conscientes, c’est-à -dire que la personne ne ressent plus de désagréments. Néanmoins, il arrive parfois que les douleurs durent, malgré tout, plus longtemps que ces dix jours et que toute la période de réparation d’un mois et demi soit vécue avec difficulté. Dans ma pratique, j’attribue cela à un élément essentiel dont je n’ai pas tenu compte et qui aurait dû être corrigé lors de la séance. Du coup, l’organisme peine à se rétablir et cela se ressent. C’est pourquoi au-delà de deux semaines, il m’arrive fréquemment de compléter le soin, soit par un remède homéopathique, soit en faisant revenir la personne entre deux patients pour libérer le blocage sous-jacent. Il s’agit le plus souvent de dérangements vertébraux minimes. Si tel n’est pas le cas, l’indication ostéopathique n’est tout bonnement pas appropriée, auquel cas, je redirige la personne vers le professionnel le plus adéquat, tout en restant proche du patient et informé de son évolution. Certaines personnes, se sentant désemparées, cherchent dans l’urgence un autre thérapeute pour soulager la situation devenue catastrophique à leurs yeux cela dépend bien évidemment du niveau d’angoisse de chacun. Il faut savoir être rassurant. Mais si la personne se fait traiter par quelqu’un d’autre après notre séance, deux cas de figure sont possibles soit la situation s’aggrave encore les capacités de régénération sont à nouveaux sollicitées et on repart pour un tour et le patient impute tout ce qui lui arrive au premier thérapeute qui l’a traité ; soit cela s’atténue aussitôt ou dès le lendemain et le patient croit avoir déniché son sauveur, celui qui – enfin – a su trouver la cause de sa maladie. Dans ce second cas également, le premier thérapeute est aussi mis dans le même sac et sera considéré comme un incompétent, de dangereux par surcroît. Cependant, ce que le patient ignore, c’est que bien souvent le premier thérapeute ayant réellement touché la vraie cause de la maladie, ce qui arrive ensuite est tout simplement la phase épileptoïde de cet effet rebond. Le moindre petit soin dans cette phase accélère la réparation de manière spectaculaire et ce qui était attribué au thérapeute sauveur » n’est autre que la conséquence naturelle du premier traitement. Pourquoi n’y a-t-il pas d’effet rebond en médecine ? Là où la médecine allopathique s’occupe de réduire ou de faire disparaître les symptômes, les approches holistiques, elles, tentent de retracer l’histoire de la maladie et d’en corriger les causes sous-jacentes, car elles savent que si l’on n’atteint pas la cause, les conséquences s’éterniseront. Ces dernières confirment d’ailleurs le postulat de l’intelligence du corps. Et ce n’est pas qu’un postulat ! Observez une grossesse ou bien tout simplement une cicatrisation il nous est impossible de reproduire cela à notre niveau. Nous profitons tout au plus de ces propriétés, nous les manipulons un peu, mais c’est le corps qui orchestre tout. L’idée est d’éradiquer la cause puis de laisser le corps annuler toute l’adaptation jusqu’aux symptômes, ce qui suppose une période de réparation intense, dont le début est marqué par ce fameux effet rebond. Les patients ont l’impression d’un retour en arrière, comme s’ils revivaient à rebours leurs anciens symptômes. On dit en ostéopathie que pour chaque année d’adaptation, il faut compter un mois de récupération. Je le pense, mais cela ne veut pas dire que le patient ressentira cette activité de fond pendant toute cette période. Il sera libérée avant, tandis que l’organisme continue en sourdine à travailler sur sa lancée. Si l’on ne s’attarde qu’aux symptômes, en les réduisant, d’autres apparaissent. Il n’y a aucun effet rebond. Le patient cherche un soulagement rapidement, il l’obtient, mais progressivement, plusieurs jours, semaines ou mois, voire parfois quelques années seulement après, surviennent d’autres problèmes. C’est pourquoi, il est intéressant de s’attarder beaucoup plus tôt sur le moindre signe que présente la personne, aussi minime soit-il, parce qu’il trahit déjà qu’il se passe une chose dont l’organisme n’arrive pas à se libérer. Inutile de laisser cela prendre des proportions avec le temps. Et je ne crois pas qu’il s’agisse de prévention, mais d’un regard plus juste sur la maladie. Le danger dans tout cela est de confondre cet effet rebond avec une aggravation vraie. C’est pourquoi il faut être vigilant et surtout à l’écoute du patient, mais également du corps, qui lui ne ment pas. Il apparaît qu’une vraie relation d’équipe doive s’instaurer entre le patient et le thérapeute. Le patient doit participer à sa santé et se responsabiliser. Il doit sortir du rôle de victime et surtout regarder ses angoisses en face. Quant au thérapeute, il doit apprendre à parler, à expliquer avec des mots simples et traduire une sorte de feed-back ce qu’exprime le corps. C’est passionnant, et il serait égoïste de garder tout cela pour soi, alors qu’il s’agit, tout de même, du corps du patient ! Il incombe à chacun d’accepter ses propres limites, et accueillir l’autre tel qu’il est, climat à partir duquel il est possible de construire quelque chose. Patient et thérapeute peuvent alors se parler franchement sans se blesser. Et dans ce domaine, être vrai est la pierre angulaire du soin. Comment réagir ? La difficulté est de cerner si l’on est bien dans cette phase de réparation ou non, sachant que certains tissus l’ovaire par exemple peuvent réagir jusqu’à 3 mois après la séance. De ce fait, après l’effet rebond, la personne peut ne pas obtenir immédiatement le résultat escompté. On peut s’aider de diverses substances naturelles De l’ARNICA 5CH en homéopathie, 3 granules toutes les heures au début, puis 3 granules 3x/jour ensuite. Cela réduit les oedèmes. Du CURCUMA en gélules qu’on trouve en pharmacie et en magasin diététique. Associé au poivre vert, sa biosdisponibilité est meilleure. Mais en général, c’est toujours sous cette forme qu’on le trouve le seul bémol étant que la gélule n’est pas forcément de la meilleure composition. Le Curcuma optimise l’inflammation et la rend plus efficace, et donc moins intempestive. De ce fait, on peut considérer en quelque sorte cette épice comme un anti-inflammatoire. Testez si jamais vous avez des aphtes, c’est extraordinaire ! Huile Essentielle Hélichryse 1 goutte par jour en voie interne sur du miel par exemple et 1 goutte pure ou mélangée avec une huile d’olive, à masser sur la zone à problème. Cette huile essentielle réduit considérablement le temps de récupération. C’est assez surprenant. Mettez une bouillotte à hauteur du foie. La chaleur dilate les veines, ce qui fait un appel de sang veineux dans le foie et décongestionne à distance les zones d’inflammation, sur lesquelles devrait être appliquée simultanément une compresse froide par tranche de dix minutes. Boire de l’eau. C’est bête, mais ça réduit en effet la douleur. Mettez dans une bouteille d’un litre une cuillère à café de sel non-raffiné. Buvez-en dans la journée. Reposez-vous ! Eh oui, c’est en dormant qu’on guérit le plus vite. Prenez du Magnésium. J’en parle longuement dans cet article où je conseille deux formes spécifiques il y en a bien entendu d’autres et c’est à voir au cas par cas. Le Magnésium est considéré comme un dépolluant de l’organisme, mais il est aussi capable de calmer le corps et de le ramener dans une phase de récupération. Mais attention ! Si vous avez une dette en sommeil, attendez-vous à être assommé par le magnésium. Le sommeil deviendra un impératif contre lequel il sera difficile de lutter. Remerciez votre corps, gratifiez-le et songez à lui avec bienveillance. Il fait ce qu’il faut et il le fait bien il est nullement en défaut ! Je déconseille de prendre en première intention des anti-inflammatoires traditionnels, sauf si nécessaire, c’est-à -dire si la douleur est insupportable il est inutile de souffrir bêtement. Comprenez que ces médicaments réduisent l’inflammation, or l’inflammation est le seul outil à la disposition du corps pour réparer et rétablir l’équilibre. Son autre moyen, semble t-il, est l’aide apportée par les virus et les bactéries, mais c’est un autre débat. Certains pesteront contre le thérapeute – et ce, même si l’on prévient et explique auparavant cet effet – alors qu’il s’agit d’un phénomène pour le moins naturel et connu d’autres médecines ex l’homéopathie. Cette aggravation est momentanée et salutaire. Si la réaction est exacerbée, la personne est invitée à prévenir son thérapeute des réactions post-séances afin de s’assurer qu’il s’agisse bien de cet effet. Mais il faut comprendre qu’on ne peut demander à son corps de reprendre sa course effrénée sans une période de repos qui – si l’on a oublié – porte le nom de convalescence». Écrit 9 janvier 2013 Mis à jour le 8 mars 2020
Les patients me questionnent souvent sur ce qu’ils peuvent faire après la séance d’ostéopathie pour en conserver le bénéfice maximal. Mais une partie non-négligeable des interrogations concerne également les réactions potentielles ou réelles que le patient peut ressentir dans les jours qui suivent. Normalement je donne des consignes en fin de séance. Les consignes communes à quasiment toutes les séances sont les suivantes Bien s’hydrater pendant les deux jours après la séance d’ostéopathie. En effet, cela permet de limiter les réactions de type courbatures. Celles-ci sont dues aux toxines, préalablement stockées dans les tissus, que la détente tissulaire aura relargué dans la circulation générale. Les fascias sont très demandeurs en hydratation. Vous pouvez en prendre conscience dans ce gros efforts, mauvaises postures et stress sont à éviter dans la mesure du possible ! En effet, quand vous venez me consulter votre corps a un certain équilibre. Équilibre néfaste, puisqu’il déclenche des douleurs ou troubles divers, mais équilibre stable néanmoins. Lors de la séance je vais proposer au corps des modifications de tensions. Le corps va les accepter, ou non. Cela n’est pas de mon ressort. Cela va perturber l’équilibre préexistant, pour arriver normalement à un nouvel état d’équilibre qui permet un fonctionnement corporel optimal et sans douleur. Normalement… Le passage d’un état d’équilibre à l’autre entraîne une plus grande instabilité provisoire. Le corps a une mémoire des tensions préexistantes. Donc il aura tendance à vouloir se réinstaller dans cet état antérieur plus facilement. Cela ne durera que quelques jours, le temps que le nouvel équilibre soit stabilisé. C’est la raison de cette précaution de 2-3 jours de tranquillité relative. Selon votre cas particulier, il se peut que des précautions spécifiques soient à observer. Si cela était votre cas, je vous en ferai part en fin de séance. 2- Réactions Comme je viens de l’expliquer, le corps passe d’un équilibre stable mais néfaste avant la séance à un autre équilibre stable et optimal dans l’idéal après la séance d’ostéopathie. Ces quelques jours d’instabilité dans la recherche du nouvel équilibre sont différemment vécus selon les patients. Le plus souvent Certains ne vont rien sentir du tout. Juste une amélioration des symptômes, éventuellement étalée sur quelques jours, parfois jusqu’à 15 jours, mais c’est plus vont se sentir dans le gaz » le jour même et éventuellement quelques jours ensuite. Mais cela est vécu d’une manière confortable. Cela signifie que les tensions ont bien lâché et qu’un état de détente profonde est atteint. Cet état est d’autant plus présent que je travaille en énergétique. Ces deux premiers cas sont les cas que j’apprécie le plus. Et ce sont heureusement les plus fréquents. Mais ayez bien conscience que je ne contrôle pas grand chose de votre réaction. En effet, celle-ci est fortement liée à votre histoire personnelle… Mais aussi parfois sur un plan physique Certains vont ressentir une augmentation du symptôme qui a fait consulter. Cela peut inquiéter. Mais cela peut aussi énerver contre l’ostéo, qui est soupçonné d’avoir fait une bêtise… Je sais 😛 . Dans la majorité des cas, il s’agit d’une augmentation temporaire. Cela dure en général deux-trois jours après la séance d’ostéopathie, et s’ensuit d’une amélioration nette. Cela peut être interprété comme une résistance momentanée du corps au changement. C’est souvent plus marqué sur les terrains inflammatoires ou dans les contextes psychiquement difficiles, ainsi que sur des pathologies chroniques complexes telles que les ressentent des douleurs diffuses dans l’ensemble du corps, à type de courbatures. Les patients me rapportent dans ce cas qu’ils ont l’impression d’être passé sous un camion »… En moins grave tout de même 😛 . Là encore, cela est dû à la période de rééquilibrage et au relâchement global de tensions fortement ancrées. Ici encore, si cela est inconfortable, c’est plutôt bon signe, et je vous encourage à accueillir ces symptômes avec joie… Même si ce n’est pas toujours évident. Pensez à vous hydrater particulièrement dans ce cas de symptôme ! Ou encore sur un plan physique et psychique Certains vont se sentir fatigué, voire très fatigué ! Et cela pendant quelques jours jusqu’à 15 jours pour les cas les plus importants ! Cela signifie que des choses profondes souvent anciennes et liées à de l’émotionnel ont été touchées. Mais aussi que le corps mobilise son énergie pour poursuivre le nettoyage » amorcé lors de la séance. Cela est plus vivement ressenti quand le patient est déjà dans un état d’épuisement physique ou psychique. Cet effet n’est pas toujours agréable, mais il est souvent signe que la séance a été efficace en travaillant là où il le fallait et que le corps, qui l’a accepté, est en train de l’intégrer. Il faut donc faire preuve de patience, et si possible accueillir cette réaction avec plaisir. Certains vont ressentir des fluctuations émotionnelles. Si cela reste gérable en intensité et en durée, laissez passer un peu de temps, cela est dû toujours au rééquilibrage. Néanmoins, si cela était très intense ou durait plus de quatre jours, n’hésitez pas à me recontacter il faudrait éventuellement envisager une autre séance d’ostéopathie rapidement. Ce sont des réactions exceptionnelles, fort heureusement ! Cela peut être le signe que des choses profondes ont été libérées, mais que certains blocages restent et empêchent le corps de trouver un nouvel équilibre satisfaisant. Il faut alors terminer » la séance pour laquelle une heure n’avait visiblement pas suffit et avait sûrement mis à jour des tensions plus profondes et protégées » par des tensions plus superficielles. Si c’est trop ? Dans tous les cas, si des réactions vous semblent trop inconfortables, trop fortes ou trop longues, n’hésitez pas à me laisser un message pour m’en faire part. Je pendrais alors le temps de relire votre dossier afin de vous répondre de la manière adéquate. Mais sachez que la grande majorité des réactions s’estompent en quelques jours et l’effet de la séance d’ostéopathie est optimal après 8-10 jours en général parfois un peu plus. Gardez enfin en conscience que votre corps et vous-même ne me laissez accès qu’à ce que je suis en capacité de gérer, et que ce que vous êtes en capacité d’intégrer. Néanmoins si vous sentez que ce n’est pas le moment de revenir, que vous avez besoin de temps ou que vous ne souhaitez pas encore aller libérer certaines carapaces », alors vous sentirez naturellement que vous ne souhaitez pas revenir. Ce n’est pas grave. Soyez à l’écoute de vous-même, et avec indulgence. Vous reviendrez éventuellement quand vous serez prêt. 3- Le motif de consultation persiste Vous n’avez ressenti aucune amélioration, et j’en suis désolé. Vraiment ! Néanmoins, cela arrive. Ce n’est fort heureusement pas le cas le plus fréquent, mais en effet, malheureusement, je ne suis pas magicien et heureusement pour mon ego !. Parfois il y a une amélioration sur l’intensité ou la fréquence du trouble. Mais ce n’est pas à la hauteur de vos attentes. Peut-être que votre déception traduit le trop grand espoir que vous aviez placé en moi ? Si j’ai la chance d’avoir des avis globalement très positifs, il est bien évident que je ne sais, ni ne peux, tout soulager… Plus le symptôme est ancien, ou lié à un état psychique compliqué, ou à une pathologie sous-jacente, et plus ma tâche sera complexe. Cela pourra alors nécessiter plusieurs séances. Mais cela pourrait aussi ne pas être de mon ressort… Dans l’évolution des symptômes après la séance Il y a des choses qui dépendent de moi qualité d’accueil, formations, maîtrise technique et théorique, conseils…. Il y a des choses qui dépendent de vous contexte psychique et liens inconscients aux symptômes, respect des consignes, gestes et posture, hygiène de vie… Et enfin d’autres choses qui ne dépendent ni de vous ni de moi lésions anatomiques sous-jacentes [par exemple arthrose évoluée], pathologie diagnostiquée ou non, état infectieux ou inflammatoire sous-jacent, ancienneté du symptôme, cause hors de mon domaine de compétence… Le législateur l’a bien compris, puisqu’il impose aux professions médicales et paramédicales une obligation de moyens et non une obligation de résultat, contrairement aux autres types de professions. En effet, nous ne pouvons tout guérir. La sénescence et la mort sont inéluctables. Avant d’en arriver là , si votre symptôme persiste, n’hésitez pas à reprendre rendez-vous une seconde séance. Normalement dès la première séance, il doit y avoir au moins un changement, même provisoire. Si deux séances ne font rien évoluer, alors je vous invite à me le signaler, afin d’évoquer les possibilités d’investigation pour vous. Vous souhaitez mettre en place un suivi ponctuel ou régulier chez un ostéopathe diplômé ? Prenez directement rendez-vous en ligne ! Vous trouverez mes horaires et mon adresse sur cette page. Vous aurez un aperçu des motifs de consultation ici. Cliquez ici pour les détails de mes tarifs et remboursements. Et si vous souhaitez optimiser votre rendez-vous avec moi, je vous donne quelques conseils pour vous préparer à la séance. A bientôt. Hugo Rossignol – Ostéopathe et Biokinergiste à Vannes
Vous l’avez probablement remarqué depuis plusieurs années, il est possible d’observer un vrai retour vers des médecines plus douces. Nombreuses sont les personnes qui souhaitent en effet se détacher des traitements médicamenteux qui sont devenus omniprésents dans nos vies pour se rapprocher d’autres techniques plus naturelles et moins invasives. On retrouve notamment la kinésiologie, qui trouve bien des adeptes. Qu’est-ce que la kinésiologie ? La kinésiologie est une technique de rééquilibrage psycho-corporelle, qui signifie étymologiquement science du mouvement ». Elle est inventée dans les années 1960 aux États-Unis par le docteur Goodheart. Ce dernier s’était en effet rendu compte que ses patients souffraient généralement de problèmes de tonicité musculaire à cause d’un organe malade. Si elle n’est pas encore reconnue par l’Organisation mondiale de la santé OMS, la kinésiologie permet d’analyser une faiblesse ou une maladie d’un organe ou d’une partie du corps, qui semble avoir des répercussions sur d’autres zones. Le kinésiologue s’intéresse donc à la fonction neuromusculaire, et utilise d’ailleurs un test musculaire pour pouvoir ensuite dresser une évaluation des éventuels soucis. Ces derniers peuvent aller de la simple allergie ou intolérance alimentaire aux carences nutritionnelles, en passant par les troubles thyroïdiens. Le kinésiologue doit également pouvoir accompagner ses patients afin de leur faire prendre conscience de leur état de santé, et de leur donner quelques recommandations pour maintenir un corps le plus sain possible. On retrouve aussi un accompagnement émotionnel si un problème est constaté à ce niveau-là . Lorsqu’il remarque une anomalie, le praticien va effectuer quelques manipulations manuelles afin d’y remédier le plus efficacement possible. Ce sont simplement ses gestes qui vont permettre le retour d’une meilleure harmonie dans le corps. Bien évidemment, il est vivement recommandé après une séance de bien suivre ses recommandations pour rester le plus en forme possible par la suite. La formation du kinésiologue Pour se former à la kinésiologie, il est possible de trouver des apprentissages ouverts à tous, qui permettent par la suite d’exercer ce métier absolument fascinant. D’ailleurs, si la formation est essentielle, c’est en grande partie pour différencier les véritables kinésiologues des personnes malintentionnées. En effet, et comme beaucoup d’autres pratiques qui ne sont pas reconnues par l’OMS, la kinésiologie souffre malheureusement de mauvaise réputation à cause d’un nombre encore trop élevé de faux praticiens, qui profitent de la détresse de leurs patients à des fins lucratives. Pour offrir un service de qualité, et surtout pour bénéficier d’une vraie bonne réputation, la formation reste un passage obligé.
reaction apres une seance de kinesiologie